lundi 9 juillet 2018

Cor des Alpes à Zinal

Zinal a résonné du son inimitable du Cor des Alpes, le Didgeridoo de nos montagnes dont l'origine est aussi lointaine que d'ou vient le vent. 
Quand je l'entends parfois, lors de mes nombreuses randonnées en montagne, le même frisson me saisit, comme si une de mes racines venait me chatouiller l'oreille pour me dire:
 "La simplicité des choses est la meilleur recette du bonheur"


La fabrication de ces instruments demande de la patience et du savoir-faire. Il faut d'abord laisser sécher l'Epicéa pendant environ 7-8 ans, puis compter environ une centaine d'heures à l'Artisan pour mener à bien la confection d'un instrument unique qui fera la fierté de son musicien de propriétaire.

Puis il faut également du temps au novice pour apprendre a maitriser parfaitement cet instrument avant de pouvoir aller se percher sur un rocher et communiquer avec ses amis des vallées voisines.















Ces joutes musicales seraient incomplètes sans l'incontournable lancer de drapeau, autre particularité bien hélvetique qui ne consiste pas a faire joujou avec un drapeau mais qui est une discipline a part entière avec plus de 90 lancés réglementées et qui fait régulierement l'objet d'un concours avec jury.





Pour savoir ou l'on va, il est bien de connaitre d'ou l'on vient.
Vos racines vont se rappeler à vous de manière surprenante !!

Pour les amateurs de traditions hélvetiques, rendez-vous au Festival International de Cor des Alpes à Nendaz, dans le décor majestueux de Tracouet, avec cor des alpes, lutte suisse, yodleurs, sonneurs de cloches et atelier de fabrication de cor des alpes les 20-21-22 juillet 2018.

Le concours de cor des Alpes, comme le lancer de drapeaux, a également son réglement quand à la technique, le souffle ou encore l'expression musicale.








samedi 7 juillet 2018

La Navizence en folie

Après les violents orages de lundi soir et la furie de la Navizence, gorgée jusqu'aux yeux d'eau de pluie et de fonte des neiges, l'heure est au déblaiement et au nettoyage.



 A Mission, le spectacle est d'une désolation qui prend à la gorge. L'endroit est méconnaissable, la Navizence a envahit tout l'espace, emportant la route et les ponts, passant de chaque côté de l'entreprise Multibois et ravagant la scierie. 

Le terrain de foot du FC Anniviers n'a pas été épargné et c'est vraiment une mauvaise partie qui s'est jouée sur ce terrain cher au coeur des Anniviards.

Le camping du Pont et le superbe Restaurant du même nom on été épargné de justesse, permettant aux nombreux ouvriers sur place d'avoir un endroit sympathique pour faire la pause au milieu de ce chaos de pierres, de sable et d'arbres entremélés.


Le ballet des pelles mécaniques, à l'oeuvre pour sécuriser la zone et refaire un lit à la rivière se poursuit sans relache. Le travail à effectuer est gigantesque et les tonnes de terres et de roches a déplacer  énorme. Des camions remplis de volumineux rochers viennent régulièrement deverser leurs chargements et les pelles mécaniques les disposent le long des berges afin de canaliser à nouveau la Navizence.








 Tout ce qu'il reste de mon container à outillages et mon chateau gonflable n'amusera plus les enfants dans les fêtes de villages. Heureusement que mon trampoline est stationné en plaine...







Le pont qui traversait la Navizence à la hauteur du terrain de foot est submergé de matériaux et le lit de la rivière s'est déplacé devant les vestiaires du FC Anniviers.

Le moment est venu de se retrousser les manches, car c'est quelques mètres cubes 
de matériaux à évacuer de l'atelier de Multibois

Tout est pris sous presque un mètre de sable et de cailloux, et l'inevitable raclette de midi nous redonnera suffisament de courage pour arriver au bout de cette journée d'effort, avec la satisfaction d'avoir pu commencer à faire place net, en attendant la suite des événements.