mercredi 6 février 2019

Du côté de la Rochelle

Longer la côte jusqu’à La Rochelle, c'est  longer une multitude de résidences secondaires dont les volets clos rendent aveugle ces maisons oubliées et qui vont s'animer  quelques mois par année, lors des vacances à la mer de milliers de personnes avident de nouveaux horizons et de ciel bleu.

 
La marée basse à Marans laisse les bateaux confortablement installés sur un lit de boue, attendant la montée des eaux pour se remettre  à flotter fièrement. 
Plus loin se dresse un des nombreux "carrelet" de l'Estuaire de la Gironde, technique de pêche qui date du XIVe siècle et qui aujourd'hui sert plus a passer un bon moment entre amis qu'a subvenir aux besoin de la table, l'un n'empêchant pas l'autre...
 

Le club des ainés du coin, bourré d'humour, a fondé un club qui ferait honneur à un certain Raymond, de la série "Scène de Ménage" qui me fait bien rire  par sa justesse d'observation des petites choses de la vie et dans laquelle chacun peut s'identifier.

Le port de la Rochelle s'est habillé de soleil pour m'en mettre plein les yeux, autant le soir que le matin, et une petite flânerie s'impose le long des quais pour admirer ces immenses fresques qui côtoient les tours du vieux port et les deux phares à terre, ainsi que le port des Minimes - qui n'a de minime que le nom - d’où s’élève une foret de mats de voiliers qui doivent  s'ennuyer ferme de la haute mer... Se perdre du côté du quartier de La Palisse et se retrouver dans un bar typique Amérique, pin-up et rock n'roll , le Ouest Coast Café, me fait traverser l'Atlantique en rêve pour le prix d'un café.







Passage obligé au Port de pêche de Chef de Baie et surtout a son restaurant, chez "Tonton Louis", à visiter autant pour son décors que pour la qualité de ses plats "de la mer à l'assiette".

Un moment bien agréable, et comme ma chambre n'était pas très éloignée du resto, j'ai pu profiter pleinement des plaisirs de la vigne et de la mer !





Dommage, pas eu le temps de profiter de la proximité de l'ile d'Aix, et il est temps de rentrer du côté du Valais, en transitant par Montluçon et ses reflets, le col du Cerdon et sa neige. 






 Un excellent couscous à Mâcon qui se mire dans la Saône,  un passage sous l'autoroute des Titans à Nantua et un coup d’œil aux Glacières du Lac de Sylan où était débité la glace qui refroidissait les boissons des bistrots parisien à l'initiative du patron du "Café du Paradis" qui avait flairé la bonne affaire...

 


 


Rencontre d'un vestige de mon passé genevois à la rue de Lausanne.