lundi 12 novembre 2018

De l' Ile Vierge aux meilleures crèpes du Finistère

Après l'embrasement du soir, le lever du soleil se fait tout en douceur, baignant le phare et les rochers avoisinant d'une douce lumière rose, propre au début d'un jour nouveau.



 Les premiers pêcheurs sont déjà à pied d'oeuvre et c'est d'un pas décidé que les hommes vont commencer à retourner les paniers à huitres de la baie de l'Aber Wrac'h, tandis qu'un bateau aux voiles de feu, observé par la fenetre du phare de l'Ile Wrac'h, gagne lentement la haute mer.





Je n'ai pas su quelle balade entreprendre, alors j'ai opté pour un kyr breton à l'Escale, 
bistro iodé par excellence. 
Et ca m'a rappelé l'écriteau affiché sur les murs du Gite que je tenais à Zinal.

"L'Enfer, c'est lorsque la police est Allemande, les cuisiniers Anglais, les mécaniciens Francais, les amants Suisses et le tout organisé par les Italiens sans l'argent des Arabes.

Le Paradis, c'est lorsque la police est Anglaise, les cuisiniers Francais, les mécaniciens Allemands, les amants Italiens et le tout organisé par les Suisses avec l'argent des Arabes"

La côte entre Lanildut et Le Conquet est d'une beauté à couper le souffle et la parcourir à pied un vrai régal. Je voulais faire la boucle Lanildut, le Conquet, Ouessant, Lanildut, mais comme je ne réserve que rarement mes déplacements pour laisser de la place à l'imprévu, arrivé au Conquet, le bateau pour Ouessant était complet pour deux jours... alors Ouessant, ce sera pour cet hiver, et je suis reparti pour Lampaul soigner ma déception avec les excellents petits plats du restaurant du Môle et son ambiance apéritive et musical hors du commun. Et depuis la terrasse, avec ma cassolette de St Jacques et pétoncles, j'apercois presque... Ouessant, alors...






Après le Phare de St Mathieu, le Petit Minou qui garde l'arrivée sur Brest. Quand je vous disait que les phares ne guident pas que les bateaux. Mes parcours bretons passent régulièrement par ces sentinelles de mer, lumière dans la nuit chargé d'histoire.



La sonette pour appeler le gardien, il y a bien longtemps de ca. Depuis, les graffeurs sont passés par la donner un peu de couleurs à la grisailles des bunkers.


Arrivée à Brest et deux rendez-vous. Le premier avec le quai Malbert et l'Abeille Bourbon, signe de beau temps quand il est a quai, et un repas aux "Quatres Vents", un restaurant ou il fait bon manger et laisser vagabonder ses yeux sur la décoration maritime, ainsi que des souvenirs d'un temps lointain ou je n'étais pas seul à table... Quand la nuit tombera sur le port, le spectacle n'en sera que plus grandiose, et si une petite brume s'invite, les bateaux fantômes commenceront à raconter leurs histoires a qui voudra bien les écouter.







Maintenant que le télépherique est opérationnel, la traversée du Pont de Recouvrance et quelques zig-zag dans le quartier du même nom me permette de passer par la Rue de St Malo, quartier alternatif avant de passer par Les Capucins, qui ne vit pas vraiment de la même manière, d'attraper le télépherique qui donne un beau point de vue sur l'Arsenal et de rejoindre l'Avenue de Siam avant de regagner le port. Et pas de panne avec le télépherique... car celui-ci connait souvent des déboires qui font rigoler la moitié de Brest.






Autre incontournable dans la région, un arret au Faou, chez mon ami Christophe, à "La Frégate". 

Sacré encore une fois meilleur crépier de Bretagne, mais cette fois, les médias qui ne devait pas avoir beaucoup de sujets à ce moment la, s'en sont donné a coeur joie ! 

De journal télévisé en émission culinaire en passant par des articles de presse et des passages en radios, le monde entier sait maintenant que le meilleur crépier de Bretagne est Normand et a apprit à faire des crêpes à Zinal, en Suisse.  Comme quoi...