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jeudi 8 novembre 2018

Un peu de Bretagne fait toujours du bien !

Quand j'ai vu l'écriteau, tout mes souvenirs de Bretagne sont remonté à la surface et, sans hésiter, j'ai suivi la route qui m'a conduit, dans le soleil couchant, droit sur le phare d'Erquy ! 
Comme quoi les phares ne guident pas que les bateaux...


Entre le coucher de soleil sur la phare et le lever sur le port, j'ai découvert un super restaurant,
 "La Marmite", dans une petite rue pas loin de l'Atlantique. 
La Bretagne s'était pliée en quatre pour ma venue...




D'Erquy au Cap Frehel, une petite ballade dans les couleurs resplendissantes de la côte achève de me convaincre du bien fait de ma visite. 

Le sentier des Douaniers avait mis son plus beau costume pour mon retour sur ses terres et le célèbre soleil breton m'accompagnera presque tout le long de mon séjour.






Rencontre avec celui qui met les bateaux en bouteille sur le port de Roscoff. Ancien marin au long cours, la technique est fort simple, mais demande beaucoup de patience et de minutie. 



Du côté de Santec, un autre bistro m'attend, "Les Embruns", dont j'avais gardé un excellent souvenir lors de ma dernière visite. Point de départ pour une marche qui me conduira presque jusqu'a Mogueriec, en passant par l'Ile de Sieck. Atteignable à marée basse, cette ile d'un kilomètre de long pour 300 m de large, qui compta jusqu'a 53 habitants en 1881, ainsi qu'une centaine de bateaux de pêche à la sardine, abrita égalemement une école, avec une scolarité "à marée dépendante".

Vue sur le phare de l'Ile de Batz depuis la plage du Dossen.

Quelques kilomètres plus loin, du côté de Brignogan-plage, commence la Côte des Légendes, qui ressemble à la Côte de Granit Rose, mais sans le rose... Le Phare de Pontusval semble perdu, entouré de ses masses granitiques qui prennent l'apparence qu'on veut bien leur donner, selon son angle de vue et son imagination. Mes pas m'enmeneront un peu plus loin que le Menez Ham, maison de corps de garde en granit enchassée dans d'immenses blocs de pierre du même nom.








Arrivée au Phare de l'Ile Vierge pour le spectacle solaire du soir





jeudi 7 août 2014

KENAVO

Le jour de la fête de la musique, j'étais à Loctudy et j'ai fait la découverte d'un chanteur Breton dont les chansons collent encore à mes souliers...
Ses chansons étaient interprétées par un coeur mixte, et le coeur y était !!!
Gérard Jaffrès en toute simplicité !



Kenavo !

lundi 4 août 2014

Faut que j'y retourne...

Les plus belles images de  ma ballade sur le sentier des douaniers.
D'Ostende à St Nazaire, 60 jours de découverte, plus de 600 km a pieds le long du littoral
Ça me manque déjà !!
Bon vent !



Passez sur You Tube pour une meilleure qualité !


dimanche 29 juin 2014

De Guérande à St Nazaire


 Tintin est passé avant moi sur le port de St Nazaire, mais le décors est intact et les grues sont toujours prêtes à décharger des marchandises venues de continents lointains.


 A vide, ce bateau montre ses dessous et ses mensurations...

 et ce pigeon est bien ancré sur son perchoir.

Opération "Nez Rouge" pour la marine marchande


 En Valais, les raccards sont posé sur des pilotis protégés par des dalles de pierres pour empêcher les souris de venir grignoter le garde-manger.
Les amarres des bateaux sont équipés du même système, pour les même raisons.

 Un troupeau d'éléphants bleus à pattes jaunes semble stationné sur le port, mais sous ces bâches se cachent des moteurs de bateaux plus grand qu'un semi remorque.


Et malgré toute la technologie du port de St Nazaire, subsiste encore la pêche à la crevette traditionnelle.


Voila, le voyage d'Ostende à St Nazaire s'achève ... Marche à pied, bateau, avion, voiture ...du soleil, du vent, un tout petit peu de pluie !!! et plein de souvenirs dans mon sac a dos, qui du coup, est nettement plus léger !
Des paysages fabuleux, des couchers de soleil qui durent - presque- jusqu'au lever, la Mer qui m'a tenu la main droite pendant tout ce temps, tantôt douce, tantôt agitée mais toujours présente, les goélands, fous de bassan et autres dauphins et phoques qui me regardaient d'un drôle d'air sans parler des lapins des iles et des hérons des marais. Ces kilomètres de sentiers côtiers encore désert à cette époque et ce plaisir de marcher droit devant, en sachant qu'aucun jour ne sera pareil au précédent a été une expérience fabuleuse.
La barre à bâbord toute, et direction les montagnes, ou le chant des vagues va m'accompagner encore longtemps...
J'ai trouvé au café du Port de Loctudy, lors de la fête de la musique, parmi toutes les photos des sorties, et rentrée de mer, de souvenirs de pêcheurs et de fêtes maritimes affichés aux murs, un 
superbe  texte de  Louis Bertholom, poète Breton,
que je vous offre en guise de conclusion, ainsi qu'une très belle chanson, entendue également a Loctudy par une chorale dans le cadre de la fête de la musique, du chanteur Breton Gérard Jaffres:




Merci à tout ceux qui ont marché dans mes pas...
A bientôt, dans un autre décors... Kenavo !! :-)))

vendredi 27 juin 2014

Guérande

Récolte de la fleur de sel, du doigté et de la légèreté du maniement de la lousse font le succès de de la récolte!

Puis, avec le même doigté, le las entre les mains,  le sel est ramené vers la ladure pour former un tas qui s'égouttera toute la nuit...

...pour être chargé dans la brouette le matin venu.

C'est tout un système d'irrigation qui est mis en place pour réguler le débit de l'eau qui passe par différents bassins afin de filtrer l'eau de mer pour aboutir finalement dans les oeillets ou la salinité de l'eau atteint son maximum, pour y être récolté.
1 lt d'eau contient 35 g de sel.

La saline est une unité de production, c'est le lieu de travail du paludier. L'été, à chaque grande marée, le paludier ouvre une trappe et remplit d'eau de mer sa vasière, premier bassin d'évaporation du circuit qui sert de réserve entre deux marées. Comme son nom l'indique il s'agit aussi d'un bassin de décantation, où les particules en suspension, brassées par la mer, vont se déposer.

Grâce à une légère et constante dénivellation, cette eau passe ensuite dans les bassins d'évaporation, le cobier, les fards et les adernes qui servent de réserve journalière pour alimenter les derniers bassins où s'effectue la récolte du sel : les œillets. Avec une concentration en sel de l'ordre de 25 g/l, l'océan Atlantique pénètre dans le traict du Croisic puis va remonter par un système de canaux, les étiers, jusqu'au plus profond du bassin guérandais à plusieurs kilomètres de l'océan. Une fois dans la vasière, le long parcours de l'eau à travers les bassins successifs va entraîner son réchauffement et son évaporation sous l'action du soleil et du vent. Dans l'œillet, l'eau atteint une concentration suffisante pour que le sel cristallise (280 g/l). 

C'est le travail et la technique du paludier que de gérer, par de judicieux réglages, les niveaux d'eau dans les différents bassins afin de pouvoir récolter le fruit de son travail, le fameux sel Le Guérandais.


Tout savoir sur les marais salants de Guérande:http://www.leguerandais.fr/index.php?id=15&L=0



Une petite partie des marais avec, a gauche, Le Croisic et a droite la Turballe.

Pendant ce temps, à La Turballe, les filets sont prêt pour la prochaine campagne de pêche.. et les goélands aussi pour récupérer les restes !


Le soleil se lève de l'autre coté des marais...

et les habitants des vasières commencent leur repas avec finesse et rapidité !




Kenavo !