Au départ d'Antagne, un joli raidillon qui passe devant un arbre remarquable, le Géant des Plumasses, malheureusement tombé en 2023, pour rejoindre le sentier du sel, avec des explications sur la -presque- disparition de la forêt, dont le bois était utilisé à l'époque pour extraire le sel par évaporation.
On déversait l'eau salée issue des sources découvertes dans de grandes bassines chauffées au bois jusqu'à évaporation. Il fallait onze kilos de bois pour obtenir un kilo de sel !
Il fallait d'énorme quantité de bois et d'eau pour avoir du sel !
"Sans eau, pas de sel". Et d’ajouter aussitôt : "pas de Suisses non plus". Un propos qui surprend et appelle évidemment quelques explications.
"Jusque vers le milieu du 16e siècle, les Confédérés n’avaient pas de
sel indigène. Pour leurs besoins domestiques, mais aussi pour la
production de fromages et de salaisons dont ils faisaient commerce
par-delà les frontières, ils devaient se ravitailler en sel dans les
pays voisins, principalement en France, en Allemagne ou à Venise, si
bien qu’à l’époque plusieurs routes du sel convergeaient vers les
cantons suisses. Ceux-ci ont joué sur cette concurrence : ils obtenaient
du sel à bon prix en échange de mercenaires ou en promettant de rester
neutres et de ne pas intervenir dans les conflits, par exemple, en 1471,
dans celui qui opposait le roi Louis XI et Charles le Téméraire.
L'Histoire de l'extraction du sel est à lire ICI !
L'Histoire du Sel des Alpes
Peu avant Panex, le sentier est décoré de manière originale et fort jolie par des petits lutins de la forêt. peut être les mêmes qui récoltaient l'or blanc, le sel !
Après le casse-croûte avec un rayon de soleil entre deux nuages, le
retour se fera en partie par le sentier du Pèlerin et ses nombreuses
sculptures d'animaux de la forêt, exécuté à la tronçonneuse.