vendredi 1 novembre 2019

De Morlaix au Conquet

"Démons et merveilles, vents et marées, au loin déjà la mer s'est retirée..." le poème de Jacques Prévert me vient à l'esprit à mon arrivée à l'Abesse, du côté de Plougasnou, pour mon premier contact avec la mer et ses bateaux.

Ceux la sont à quai depuis belle lurette et font le bonheur des photographes de vieilles coques, et que l'on rencontre au gré des ports, fières navires d’antan voués à l'oubli et à la disparition.

Avant d'aller dormir sous les ponts de Morlaix, une bonne adresse en face de Locquénolé pour mon premier repas de fruits de mer et poissons, le Café du Port, au Dourduff, Ambiance sympa et décontractée dans un décor maritime.

Morlaix m'a toujours impressionné, avec son bras de mer qui vient jusqu'en ville et son immense viaduc qui la surplombe du haut de ses 62 mètres et sur lequel on voit passer des trains, flèche lumineuse dans la nuit tombante. 

Au vu de la situation  de Morlaix, au fond d'un estuaire, la compagnie des chemins de fer voulait éviter de passer par la, mais la protestation des habitants auprès de Napoléon III fit que le viaduc fut construit entre 1861 et 1863 et Morlaix relié au réseau ferroviaire.

Et grace au talent de Gwendal Larher, j'ai pu passer la nuit en compagnie d'Eric Tabarly et Ray Charles, à côté de l'atelier des Fresques de la Baies.  

Ma prochaine visite sera de partir à la découverte de ses œuvres qui parsèment la ville, étant friand de ses trompes l'oeil.


Un arret a la plage St Anne avant d'arriver a Roscoff, puis de filer du côté de Santec, Roscoff étant trop peuplé a mon gout...





Premier visiteur a l'ile de Sieck dès que la marée le permet et longue balade sur le sable jusqu'a Mogueriec avant d'aller manger au Dossen, au Fontenoy, juste devant l'ile de Sieck, une cuisine traditionnelle et revigorante
 et tenu par un breton pur souche.


Les énormes roches de la cote des légendes n'ont rien a envier à ceux de la côte de granit rose, hormis la couleur, et longer sa côte dans le soleil couchant ou sous les étoiles permet de se fabriquer ses propres légendes.



Le phare de Pontusval me plait beaucoup et je passerais la nuit auprès de lui après qu'il m'ait offert son incroyable coucher de soleil gratifié de l'apparition fugace du fameux rayon vert et avant de m'octroyer la magnificence d'un lever de soleil après une nuit sous les millions d'étoiles d'un ciel de septembre.





Du phare de l'ile Vierge au phare de Kermorvan en passant par celui de St Mathieu, ma route maritimo-terrestre m’amène gentiment au Conquet d'ou je vais m'embarquer pour aller admirer ceux qui entourent l'ile du bout du monde, Finis terrae, j'ai nommé Ouessant !