mercredi 3 juillet 2019

Le retour du Puma à Tracuit

25 juin, canicule sur l'Europe, le ravitaillement de la cabane de Tracuit au fond du Val d'Anniviers va être un bon moyen de prendre le frais et de la hauteur. Le Super-Puma va nous emmener vers les neiges éternelles, à 3'256 m d'altitude, comme l'année dernière, à la même époque.



Après les salutations d'usage, le matériel est débarqué de l'hélico et les palettes de marchandises des camions. Le gaz, les pellets et les bières vont prendre place dans les filets puis ceux ci seront accrochés au grappin pendu sous le Puma. 








Les passagers embarquent pour une montée de quelques minutes pour être déposé juste au dessus de la cabane, et c'est toujours le même émerveillement de voir défiler ces montagnes que l'on découvre chaque fois sous un autre angle.



Passage sous le Besso puis montée par la cabane d'Arpittetaz, un clin d'oeil à l'Obergabelhorn en passant, le col de Millon et arrivée sur Tracuit, terminus, tout le monde descend. Les choses sérieuses vont commencer, soit plusieur tonnes de marchandises à décharger et répartir dans les soutes de ce navire immobile, ancré au bord de la falaise.






Petit point noir entre le Besso et la Dent Blanche, l'hélicoptère, qui a remplacé le mulet depuis les années 1958,  entame ses aller-retour avec tout ce qu'il faut pour assurer le confort des visiteurs, alors qu'a l'époque, chaque visiteur montait avec son manger. Maintenant les roesti-fromage-jambon-oeufs d'Anne-Lise font fureur après quelques bonnes heures de montée.

Des traces de skieurs qui descendent la face Nord sont visible sur le sommet de l'Obergabelhorn et le Cervin se profile juste derrière. Sylvain Saudan, "skieur de l'impossible", dans les années 60-70, a fait beaucoup d'émules...


Vu de ce côté, le Zinalrothorn mérite bien son surnom de "rasoir".




L'une après l'autre, les palettes d'eau, le gaz, la nourriture sont livrée sur une minuscule esplanade à l'arrière de la cabane, et c'est chaque fois avec une approche délicate et une précision horlogère qu'elles sont déposées juste devant la porte. Un magnifique travail qui se terminera par les fameux roesti-fromage-jambon-oeufs d'Anne-Lise, la gardienne de la cabane depuis 2013 !

Puis il sera temps de redescendre dans la fournaise de Zinal, celle la même que de nombreuse personnes on rejointe pour échapper à la fournaise encore plus forte de Sierre !!
Heureusement, la Navizence et ses affluents glacés rend la soirée agréablement fraiche.

Une belle journée s'achève et la prochaine visite à la cabane se fera à pied, de quoi profiter pleinement de cette magnifique région.