Oeschinensee, le retour !

Voilà déjà quatre ans que j'ai découvert ce fabuleux lac alpin. On y accède facilement avec la télécabine qui arrive à proximité du lac, ce qui en fait un but de promenade pour ceux qui ne veulent, ou ne peuvent pas trop marcher, avec terrasse et restaurant panoramique. 

 Pour les autres, la randonnée peut commencer. Nous prenons l'option "grimpette" tout de suite, pour avoir l'émerveillement de découvrir petit à petit, et d'en haut, 

les eaux pas encore vraiment turquoise de l'Oeschinensee. 

Pour ca il faut attendre septembre, comme beaucoup de lacs de montagnes.

Je dis "nous", car mon amie Tania, chez qui j'avais été au Portugal, du côté de Figueras de Foz, et que j'ai rejoint à Kandersteg, est de la partie pour une petite visite de la région
avant de partir faire du vélo en Iran.

Ce qui me change un peu la vie, moi qui d'habitude me promène plutot seul pour aller à mon rythme et envie. Mais comme Tania est de très bonne compagnie...

Je me dit que si des gens font des milliers de kilomètres pour venir se promener dans les Alpes suisses, c'est que ca doit en valoir la peine, aussi j'ai décider de restreindre mes déplacements lointain et de profiter pleinement de ces endroits qui sont sur le pas de ma porte.

Je vous laisse situer la Fründenhütte dans le superbe paysage ci dessus, 

celle qui est agrandie ci-dessous.

 Chaque détour de sentier amène sa surprise visuelle et le paysage est différent à chaque fois. La perspective change au fur et à mesure de la montée, puis de la descente, et la marche à pieds est le meilleur truc que l'on ai trouvé pour aller doucement et s'en mettre "plein les mirettes" comme dirait Dominique, blogeur de Mayenne, qui adore mes ballades.

 Point ultime de la ballade d'aujourd'hui, après le casse-croûte panoramique et le bain de pieds dans la fraicheur du torrent en compagnie des chocards qui flairent la bonne affaires avec

 les reliquats du pic-nic, il est temps d'entamer la descente. 

Descente agrémentée d'une rencontre avec un troupeau de majestueux bouquetins qui font mieux que nous, c'est à dire une bonne sieste après le repas.

Le camping du "Rendez-vous" avec son resto et sa fondue terminera cette superbe journée dans un des nombreux paradis qui existent un peu partout, suffit d'y aller...

Demain, autre découverte, le Gasterntal.

Du Vanil de la Monse à La Berra

 Avant de grimper au sommet du Vanil de la Monse, la petite montagne sur la gauche, un arbre propice au pic-nic, avec vue sur les Vanils, le lac de Montsalvens et Charmey semble me tendre les bras, aussi je ne vais pas résister plus longtemps pour aller casser la croûte sous ses ramures.

C'est quand on la cherche plus qu'elle se présente à nous, la route du Paradis...

...et c'est pas les habitants de cet endroit qui diront le contraire !

Pause fleurie à Jognins dessus avant de reprendre la montée entre alpages ensoleillés  et forêts rafraichissantes pour arriver au sommet du Vanil de la Monse.

Pas beaucoup de vue... la forêt cache le paysage mais j'apercois quand même Charmey et ses bains, dans lesquels je pourrais presque tremper le bout de mes pieds qui réclament un peu de fraicheur.

Pour les adeptes d'énergie positive, la cascade de Jaun est efficace !! 13'500 unités Bovis et avec le débit qu'elle a ces jours, je devrais être tranquille pour un moment, et cette énergie me sera bien utile pour grimper demain à La Berra avec ses 700m de dénivelé.

En attendant, je suis toujours admiratif de ces peintures illustrant la montée à l'alpage qu'on appelle Poya, et que l'on retrouve quasiment sur toutes les fermes du canton de Fribourg.

Un bel exemple chez Willy Läng, peintre de poya.

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux...   

Georges Brassens

Sommet de La Berra, 1719m, belle montée, superbe vue sur le lac de la Gruyère dont le niveau remonte lentement, pour bientôt atteindre le vert des prés. 

Le château d'Ogoz est déjà redevenu une ile, lui qui se rattache à la terre, comme le Mt St Michel, au gré de la montée et descente des eaux.

Monter à pied pour être à hauteur des avions m'a toujours épaté ! Et celui ci va grimper jusqu'a 4000m pour larguer ses parachutistes. Frisson de la chute libre et impression de voler me reviennent en mémoire quand je les vois passer, me remémorant cette expérience unique que je vous recommande : un saut en parachute !

La neige commence à faire de la place à d'impressionants tapis de crocus qui grandissent sous l'oeil bienveillant de La Berra, dans le lointain.

Le Cousimbert

Arrêt traditionel à Villeneuve pour un bon repas à la sympathique buvette du camping "Les Horizons Bleus" et malgré les nuages qui commencent à barrer l'horizon, je décide quand même de rester pour l'éventuel spectacle du coucher de soleil sur l'ile de Peilz, et je n'ai pas eu à le regretter, car ce soir là, Pachacamac était plutot en excellente forme !!