Gurnigelpass et Schwarzsee

Pour l'Ascension, j'avais projeté d'aller un Gurnigelpass et de gravir le Bürgle à 2'165m. une petite ballade de 3-4 hrs histoire de profiter du soleil revenu, mais le soleil revenu n'a pas encore fait fondre la neige sur les sommets, et j'ai du me rabattre sur plus modeste et moins haut, le Selibüel qui m'a quand même gratifié d'un magnifique parterre de crocus !

 Ce n'est que partie remise, le Bürgle, celui qui est tout a droite, sera pour bientôt car la région est magnifique, bien que le cor des Alpes ait été remplacé par les échappement des motos qui se lancent tout les week-end à l'assaut de tout les cols alpins et le son, mélodieux pour certains, devient pénible pour d'autres, quand il résonne toute la journée dans les vallées alors que l'on croyait pouvoir écouter le silence, tout la-haut...

 La neige dispute encore les prairies avec les crocus, mais l'été qui arrive ne lui laisse aucune chance, et bientôt les vaches vont faire leur apparition sur les alpages et le décors estival sera planté !

 

 Le lac de Thoune dans le lointain et quand les nuages sont absents, les sommets des Alpes Suisse apparaissent dans toutes leurs splendeur.

 En redescendant du col du Gurnigel, le Lac Noir mérite le détour. Toujours aussi resplendissant que la fois ou l'on est venu avec mon fils gravir le Kaiseregg et le Patraflon. 

Un miroir liquide dans un écrin de montagne. 

Attention au Dragon, au détours du sentier de la Sorcière, issu des contes et légendes de la Singine.

Au port d'Ouchy

De bonne heure un dimanche matin le long des quais d'Ouchy, c'est le meilleur moment pour profiter du lac avant l'arrivée des promeneurs et d'admirer tranquillement 

ces magnifique bateau "Belle Époque" de la CGN.

D'aussi loin que je me souvient, j'ai toujours en tête leurs silhouettes que l'on voyait passer quand on se baignait à la Perle du Lac, à Genève. Et ca a quelque chose de rassurant de voir encore aujourd'hui quelque chose qui n'a pas changé d'un pouce depuis toutes ces années et qui navigue encore et toujours en "Père peinard, sur la grand mare des canards" comme le chantait si bien Georges Brassens. Des générations de parents avec leurs enfants, puis les enfants des enfants, dont j'ai fais partie, sont partis en croisière sur le Lac Léman à bord de ces magnifiques bateaux à vapeur en rêvant de grand large, d'iles désertes et de trésors de pirates. Puis quelques années plus tard, une traversée lémanique avec la femme de ses rêves perpétuera cette impression de partir très loin sur un petit morceau d'océan au milieu de l’Europe. Presque tout les lacs possèdent un riche patrimoine de bateaux exceptionnels et il ne faut pas hésiter à entreprendre une croisière hors du temps afin d'oublier un instant la vie trop rapide que l'on mène à terre !

Les petits grèbes partent également en croisière avec leurs parents et c'est a qui sera le premier sur le pont pour profiter de la compagnie du capitaine !

Bancs Publics

 Ces bancs que je croise régulièrement, sur lesquels  je me suis souvent assis pour admirer, penser, oublier, aimer, dormir ou me reposer. Ces bancs qui on vu passer des milliers de gens différents et qui les ont tous accueilli de la même façon, avec générosité, compassion, chaleur et amour. Ces bancs qui ne se sont refusés à aucune personne qui était dans le besoin, quel que soit sa vie, son parcours, sa fortune ou sa provenance. 

Ces bancs qui ont écoutés de grandes aventures ou de petites misères, qui connaissent de lourds secrets ou de merveilleuses histoires d’amour. 

Ces bancs qui ont fait plus que le tour de la terre, ils ont fait le tour de nos âmes, déchirées ou exaltées, heureuses ou tristes, amoureuses ou déçues. Ces bancs qui sont à la fois durs, confortables, riches, pauvres, beaux, laids, grands, petits, mais qui sont surtout fidèles et toujours au rendez-vous quand on en a besoin.