Entre Collonges et Lavey, une partie du Rhône disparait au profit d'une centrale électrique, ne laissant s'écouler qu'une partie de son eau dans son lit originel.
On ne saurait deviner depuis la route ou l'autoroute qui longe le Bois-Noir, qu'à quelques mètres de là se cache un Rhône sauvage à souhait, nous plongeant dans un dépaysement total pour quelques kilomètres.
Passage sur la route et ses 28 virages en épingles, qui mène à Morcles.
Avant la passerelle de Lavey-les-Bains, station thermale, la cascade de la Pissechèvre, à côté du Pilier du même nom, doté de deux voies d'escalade, offre sa fraicheur les jours de grandes chaleurs.
Quelques mètres en contrebas, deux gouilles abritent les ébats amoureux et bruyants d'une multitude de grenouilles en pleine forme !
L'eau ne coule plus à la fontaine publique...
Une arche taillée dans la roche émerge quand le débit du Rhône est faible et les blocs éparses laissent apparaitre comme des scarifications, des dessins extraordinaires sur leurs flans.
L'extraordinaire voyage se termine bientôt en rejoignant le barrage, et l'on retrouve les grandes eaux nonchalantes du Rhône qui vont se jeter dans les bras du bleu Léman.
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