Une fois n'est pas coutume, le week-end commence par LE coucher de soleil sur l'Ile de Peilz, à Villeneuve en compagnie des hérons cendrés qui, comme moi, préfèrent le calme des berges du Léman aux manifestations bruyantes des amoureux de la coupe du monde de foot, assis pas sagement du tout devant les écrans géants installés dans les guinguettes du coin.
Le coucher de soleil doit correspondre à la victoire de l'équipe locale, car au même moment, un déferlement de voitures surmontées de drapeaux helvétique, klaxons bloqués et feux clignotants enclenchés se met à tourner en ville, qui dans un sens, qui dans l'autre, pour etre sur que tout le monde sache la bonne nouvelle... et pendant ce temps là, mon héron et moi, unit par la même indifférence, lui gardant la pause et moi un oeil sur le jour qui s'enfuit, attendons que le calme revienne sur les rives du Léman désertées.
Installation des manèges pour une petite fête d'entreprise dans une clairière du côté d'Orbe, but premier de mon week-end, et les quelques 200 gosses qui vont passer la journée ici vont repartir joyeux et bronzé, et nous bronzé et fatigué. Un solide "taquet" de boeuf à l'Ecusson Vaudois va me mettre en pleine forme pour... la sieste dans un petit coin de campagne, ou ce sera un magnifique lever de soleil sur la campagne vaudoise qui me reveillera.
Et de Fil en Aiguilles, comme je le disais plus haut, me voilà au pied des Aiguilles de Baulmes, que j'avais déjà gravit il y a quelques temps, mais depuis le col des Etroits et de son "vacherin-roesti".
Un splendide Lis Martagon m'indique avec joie le sentier abrupte qui va me conduire à la croix tout la-haut, d'ou la vue s'étend jusqu'aux alpes suisses et francaise, lac Léman et Neuchatel compris.
Le Mt Blanc que j'apercevais ce matin s'est caché dans la brume mais les Dents du Midi ont bien voulu prendre la pose pour la photo, tout comme cette "petite tortue", papillon que l'on rencontre par dizaine le long de la falaise, virevoltants de fleurs en fleurs, pendant que les parapentes virevoltent un peu plus loin, après avoir décollé du Suchet voisin.
Les petits bonheurs de la vie se rencontrent parfois au détour d'un virage, en rentrant au Val d'Anniviers, quand on s'y attend le moins, et c'est ce qui en fait des moments uniques et bienfaisants.
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